Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a lancé un appel urgent aux pays du G20 lors d’une réunion de haut niveau à New York le 25 septembre 2024. Son message est clair : il faut agir maintenant face à l’élévation du niveau de la mer, un phénomène qui s’accélère à un rythme sans précédent depuis trois millénaires.

Les gaz à effet de serre pointés du doigt

M. Guterres a mis en lumière la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre dans cette crise. Il a particulièrement interpellé les grandes économies, qui sont à l’origine de 80% des émissions mondiales, les exhortant à prendre des mesures immédiates pour éviter des conséquences catastrophiques.

Un objectif crucial : limiter le réchauffement à 1,5°C

Le chef de l’ONU a insisté sur l’importance de limiter la hausse des températures à 1,5°C. Cette mesure est cruciale pour protéger les millions de personnes vivant dans les zones côtières basses, directement menacées par la montée des eaux.

Un appel à la solidarité financière

M. Guterres a souligné la nécessité d’une contribution financière des pays riches dans cette lutte. Il a notamment appelé à :

• Soutenir le Fonds pour les pertes et dommages
• Doubler les financements pour l’adaptation climatique d’ici 2025

Des lacunes juridiques à combler

Le Secrétaire général a également mis en lumière les insuffisances du cadre juridique international face aux conséquences de l’élévation du niveau de la mer. Il appelle à des réformes pour mieux protéger les territoires et les populations affectées.

Une action urgente nécessaire

L’appel de M. Guterres souligne l’urgence d’une action concertée au niveau mondial. Les pays du G20, en tant que principaux émetteurs de gaz à effet de serre, ont une responsabilité particulière dans la lutte contre ce phénomène qui menace les populations les plus vulnérables.

Source AIP